Avec Green Praxis, la nature résiste au changement climatique

Green Praxis site

« Les forces de la Nature et de la technologie pour un monde plus durable », c’est la devise de Green Praxis. Cette jeune startup utilise la technologie de façon à bâtir des écosystèmes plus résilients. Avec son 1er protocole expérimental qui adapte la production de fruits à un climat plus sec, elle présentera l’étendue de ses services le 5 janvier prochain à Saint-Saturnin-lès-Apt.

L’application Green Praxis détecte la nature des sols grâce à la bioindication et à sa base de données. Elles lui permettent de formuler une analyse pour choisir et optimiser des cultures adaptées à l’environnement. Pour ce faire, elle géolocalise les parcelles, récupère les images satellites, les données météorologiques et les dernières réglementations. Dans un second temps, ses connaissances l’aident à recommander des combinaisons de végétaux optimales, en fonction des conditions identifiées, pour construire un projet crédible. « L’idée sous-jacente est que les organismes (mycorhizes) présents dans le sol jouent un rôle clé dans le soutien de la croissance des arbres. » explique Robin Duponnois, professeur de l’IRD.

120 fruitiers pour un test grandeur nature

Pour leur 1ère expérience, Green Praxis a identifié 3 types de plantes « nurses » pour accompagner la croissance d’arbres fruitiers. Sur 4 parcelles seront plantées 30 fruitiers. Sur trois d’entre d’elles, un type de plante accompagnera les arbustes afin qu’ils puissent bénéficier de ses nutriments. La 4ème parcelle servira de témoin, les arbustes y seront plantés seuls.

Au total c’est 120 fruitiers qui seront plantés, 60 poiriers et 60 abricotiers. Sur les 3 parcelles ils bénéficieront respectivement des propriétés de la lavande, de la Badasse à cinq folioles et du ciste blanc.

Ce test grandeur nature est financé par ACTIAM, une société néerlandaise de gestion d’actifs leader sur la mise en œuvre de l’Investissement Responsable. L’équipe de Green Praxis est également en partenariat avec l’INRA et l’IRD.

Grâce à sa technologie, elle pourra également apporter des solutions à la gestion de la couverture végétale le long des voies, aux parcs urbains, à la production de nourriture en ville et détecter les espèces menacées.